Rush Royale, développé et édité par le géant My.com ; s’impose comme un sérieux concurrent aux autres titres du genre : à la croisée des chemins entre un auto-chess, un tower defense et un jeu de carte, le jeu propose un gameplay à la fois classique et innovant dans un univers cartoon et coloré. Disponible sur toutes les plateformes mobiles (IOS et Android), il est également possible de s’y amuser sur PC sans même avoir besoin d’un émulateur, l’éditeur proposant une version flash et une version software à installer sur son ordinateur.
Gameplay de Rush Royale :
Articulé autour de deux principaux modes, JCJ (joueur contre joueur) et coopération contre l’IA, une partie se déroule de la façon suivante : chaque joueur (au nombre de deux quelque soit le mode de jeu que vous aurez choisi) dispose d’un nombre de points de mana de départ qui lui servira ensuite à jouer ses premières cartes : il fera apparaitre un certain nombre de tourelles, qui attaqueront automatiquement les ennemis afin de les empêcher d’atteindre la base.
Le joueur, qui aura auparavant constitué son deck (un peu à la manière d’un Clash Royale), devra alors composer au mieux avec les ressources qu’il obtiendra en tuant des monstres pour améliorer son plateau de jeu, à l’aide notamment de la mécanique de « fusion » : deux unités de niveau 1 pouvant être fusionnées en une unité de niveau 2, puis en unités de niveau 3, etc. Toute la subtilité du jeu est que la fusion, contrairement à un auto-chess classique, ne permet pas, passé les tourelles de niveau 2, d’augmenter sa puissance mais simplement de libérer un emplacement sur le plateau afin d’y placer une nouvelle tourelle.
Chaque joueur devra donc gérer au mieux son espace, ses tourelles et leur amélioration afin de profiter au mieux des synergies de son deck, tout en s’assurant de détruire le plus d’ennemis possible, ce qui aura pour effet de les envoyer dans le camp ennemi (en mode JCJ) et de creuser un peu plus l’avantage. Beaucoup de stratégies différentes lui permettront d’atteindre la victoire : synergies de positionnement, tourelles destinées à l’accumulation de ressources – au détriment de la puissance immédiate…
Mais le gameplay ne s’arrête pas là : chacun des deux joueurs choisira également un pouvoir bonus, sous la forme de « héros », qu’il pourra déclencher au moment opportun afin de conserver – ou de creuser – son avantage, notamment lors de l’apparition ponctuelle de « Boss » aléatoires, plus difficiles à abattre, qui useront de mécaniques particulièrement dévastatrices et pousseront parfois même les joueurs à revoir totalement leur stratégie pour la suite de la partie.
Il existe un grand nombre de héros, de cartes et même d’objets, tous améliorables via plusieurs mécaniques de progression (talents, niveaux…) à l’aide de « pièces d’or » (monnaie in game) et d’autres ressources accumulées, entre autres, après chaque partie.
Et c’est là que le bât blesse : à l’origine pensé comme un jeu mobile, Rush Royale adopte un modèle économique reposant très largement sur les micro transactions, et le joueur « Free To Play » ( qui ne désire pas mettre la main à la poche) se rendra bien vite compte du fossé qui se creusera entre lui et un adversaire décidé à payer – en ce qui concerne la vitesse de progression en tout cas. Il est bien entendu possible de visionner quelques publicités afin de récupérer plus de ressources et de modérer un peu cet écart, sans quoi il devra se contenter des quêtes journalières et saisonnières pour accélérer l’amélioration de son deck. Petite astuce supplémentaire : la lecture des différents tutoriels via le menu du jeu permettra aux débutants d’empocher quelques ressources supplémentaires.
Il est également possible de lier son compte Discord, Twitch et autres réseaux sociaux pour empocher une petite somme de cristaux (monnaie premium).
Notre avis sur Rush Royale :
En résumé, Rush Royale est un jeu sympathique, à la profondeur surprenante, qui donnera lieu à des affrontements toujours amusants – bien que certaines mécaniques de boss et d’aléatoire puissent parfois paraître frustrantes en retournant totalement l’avantage.
Nul doute que les joueurs chevronnés y trouveront leur compte durant plusieurs centaines d’heures, à condition toutefois d’accepter que le haut du classement (qui fonctionne avec des trophées et une progression d’ «arènes» en arènes) restera probablement réservé aux joueurs les plus fortunés – l’ascension étant largement déterminée par le nombre de ressources à disposition.